"L'ECRITURE EST LA PEINTURE DE LA VOIX- Voltaire

A vos méninges

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Sur l’Eau de Guy de Maupassant…
10 fautes s’y cachent… A vous de les retrouver!!!!

Le fleuve était parfaitement tranquille, mais je me sentit ému par le silence extraordinaire qui m’entourait. Toutes les bêtes, grenouilles et crapauds, ces chanteurs nocturnes des marécages, se taisait. Soudain, à ma droite, contre moi, une grenouille coassa. Je tressailli : elle se tut ; je n’entendis plus rien, et je résolus de fumé un peu pour me distraire. Cependant, quoi que je fusse un culoteur de pipes renommé, je ne pus pas ; dès la seconde bouffé, le coeur me tourna et je cessai. Je me mis à chantonner ; le son de ma voix m’était pénible ; alors, je m’étendis au fond du bateau et je regardai le ciel. Pendant quelque temps, je demeurai tranquille, mais bientôt les légers mouvements de la barque m’inquiétèrent. Il me sembla qu’elle faisait des embardées gigantesque, touchant tour à tour les deux berges du fleuve ; puis je crus qu’un être ou qu’une force invisible l’attirait doucement au fond de l’eau et la soulevait ensuite pour la laisser retomber. J’étais ballotté comme au milieu d’une tempête ; j’entendis des bruits autour de moi ; je me dressai d’un bond : l’eau brillait, tout était calme.
Je compris que j’avais les nerfs un peu ébranlés et je résolus de m’en aller. Je tirai sur ma chaîne ; le canot se mit en mouvement, puis je sentis une résistance, je tirai plus fort, l’ancre ne vint pas ; elle avait accroché quelque chose au fond de l’eau et je ne pouvais la soulever ; je recommençai à tirer, mais inutilement. Alors, avec mes avirons, je fis tourner mon bateau et je le portai en amont pour changer la position de l’ancre. Ce fut en vain, elle tenait toujours ; je fus pris de colère et je secouai la chaîne rageusement. Rien ne remua. Je m’assis découragé et je me mis à réfléchir sur ma position. Je ne pouvais songer à casser cette chaîne ni à la séparer de l’embarcation, car elle était énorme et rivet à l’avant dans un morceau de bois plus gros que mon bras ; mais comme le temps demeurait fort beau, je pensai que je ne tarderais point, sans doute, à rencontrer quelque pêcheur qui viendrait à mon secours. Ma mésaventure m’avait calmé ; je m’assis et je pus enfin fumer ma pipe. Je possédai une bouteille de rhum, j’en bus deux ou trois verres, et ma situation me fit rire. Il faisait très chaud, de sorte qu’à la rigueur je pouvais, sans grand mal, passer la nuit à la belle étoile.

Bon amusement!
Dans le billet suivant, je mets la suite des devoirs.
Je mettrai les corrections fin de semaine prochaine, vers le 1er ou 2 Avril.

arlette4

3 Réponses

  1. claudielapicarde

    Je vais essayer de te le faire Arlette, bon week-end de Pâques,
    bises.

    26 mars 2016 à 11 h 38 min

  2. https://colettedc.wordpress.com/2016/03/25/dictee-chez-arlette-6/
    Bon samedi saint Arlette !
    Grosses bisses♥

    26 mars 2016 à 3 h 56 min

  3. Pingback: Dictée chez Arlette | ~ En toute simplicité ~ ...

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