C’est l’extase langoureuse……….
Ariettes oubliées –
Le vent dans la plaine
Suspend son haleine.
(FAVART)
C’est l’extase langoureuse,
C’est la fatigue amoureuse,
C’est tous les frissons des bois
Parmi l’étreinte des brises,
C’est, vers les ramures grises,
Le chœur des petites voix.
Ô le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l’herbe agitée expire…
Tu dirais, sous l’eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C’est la nôtre, n’est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s’exhale l’humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?
Chapeau bas Monsieur Verlaine, ces vers sont de toute beauté …merci de nous les offrir à lire ce soir . bisous-doux
19 février 2011 à 0 h 40 min
je réapprends tout Verlaine grâce à toi, bonne fin de semaine.
18 février 2011 à 17 h 02 min
coucou oh ce cher Paul que de mots savaient il poser sur les pages blanches pour décrire des moments idylliques.
Oh l’onde de choc encore de la saint valentin hihi
bisous bisous bonne journée, prends soin de toi.
18 février 2011 à 8 h 12 min